Après des années à regarder mes copines, collègues, grands-oncles se faire tatouer avec des résultats plus ou moins réussis, j’ai décidé de sauter le pas et de rejoindre le « phénomène tatouage » dont Zone Interdite aime bien parler.

En résumé : Je me suis fait tatouée, je suis contente de mon tatouage.

J’ai choisi un motif riquiqui parce que je suis douillette et que j’avais peur de pas tenir jusqu’au bout avec un motif plus grand. Et j’ai pris rendez-vous avec la tatoueuse. Et je suis partie à Lille. Parce que le salon se trouve là-bas.

La découverte de Lille

Bon là je vais un peu pêcher par manque d’information, je suis arrivée à Lille à 12h et je suis repartie à 17h. En plus, vu que j’ai beaucoup de chance avec la météo, j’ai choisi le jour où il faisait -1°C, où il neigeait et où il y avait tellement de verglas que tout le monde luttait pour simplement marcher. Autant vous dire que je n’ai pas vraiment profité du charmant centre-ville mais préféré squatter honteusement le moindre magasin pour être au chaud (Je recommande Le Furet du Nord, si vous vous débrouillez bien, vous pouvez même y passer la journée).

Bien sûr, j’ai aussi fait une pause déjeuner dans une brasserie pour déguster des moules. C’est pas la saison mais j’avais envie. Elles étaient au maroilles -nord oblige- et j’ai pas réussi à me débarrasser de l’odeur même après 36 lavages de main. Pour l’haleine, j’ai juste espéré que ma tatoueuse ne s’approche pas trop.

Les moules au maroilles

Le studio de tatouage

La Bonbonnière est située en périphérie du centre de Lille. L’endroit est à la fois lumineux et cosy avec une grande verrière et des fauteuils à fourrure. Pour qui arrive du froid en ayant manqué de se casser vingt fois la figure dans le verglas, cela ressemble à un paradis. En plus, quand je suis arrivée les hauts-parleurs jouaient les musiques du Voyage de Chihiro et de Princesse Mononoké qui sont simplement divines. Je me suis fait tatouée par Mawii Voodoochild qui a été super rassurante et efficace.

Le petit dessin avant tatouage.

Pour la douleur, j’ai pas vraiment eu le temps d’avoir mal (le tatouage a duré une vingtaine de minutes) mais pour ce que j’ai ressenti c’est largement supportable. Ensuite, à peine le temps de dire au-revoir aux filles que j’ai couru prendre mon bus (enfin marché vite en essayant de pas glisser sur le verglas) pour rentrer chez moi.

Mon premier tatouage

Encore une fois, il est riquiqui mais il me plait. Là j’ai commencé à le soigner. J’appréhende de pas faire les bons gestes pour les soins (malgré la fiche de conseils), mais globalement ça va. J’arrête pas de le regarder et à chaque fois j’en suis contente donc à priori pas de tattoo blues pour moi. Et bien sûr, comme on me l’avait dit je pense déjà au prochain !

Je me suis même ramené une copine !